Hazel se bat depuis des années contre le cancer, avec humour et plus ou moins de bonne humeur. Durant une séance de Groupe de Soutien, elle rencontre Augustus Waters, charismatique, cynique, le plus expérimentés des non fumeurs. Ils nouent un lien centré sur leur approche pragmatique mais humoristique de la vie, de la mort, de leur maladie et de leur amour en sursis.
Dès l’instant où j’ai ouvert ce livre, j’ai su qu’il allait me briser le cœur. Il ne m’a pas déçue. John Green écrit avec beaucoup d’humour, de finesse psychologique et de pertinence rhétorique sur un sujet difficile –la mort, notamment la mort attendue, presque programmée.
Durant toute l’histoire nous vivons avec le même espoir qu’Hazel et Augustus, celui de les voir vivre tout en sachant que la question de leur mort est moins un « si… » qu’un « quand ?». L’intrigue est prenante, surprenante même, et si la fin m’a laissée quelque peu dessus, elle était cependant rendue prévisible par le texte.
Les personnages sont attachants. Humains, même. On arrive facilement à croire à la possibilité de leur existence. Leur aventure, quelque peu romancée et parfois romantique, reste dans l’ensemble plutôt réaliste, mêlant des moments sombres et d’autres plus divertissants parfois dans le même paragraphe.
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Ce n’est pas une histoire très drôle, mais c’est une belle histoire. Je la recommande sans réserves.
