Cecillie et Joachim forment un couple heureux, jusqu’au jour où l’un d’entre eux est victime d’un accident grave. Ils font alors connaissance avec Niels, un médecin heureux en couple et épris de sa femme Marie. La tragédie noue des liens, en délie d’autres, et un nouvel amour se déclare…
Open Hearts doit -être la seule romance dramatique que j’ai jamais appréciée ; d’habitude, je fuis les histoires d’amoures cinématographiques comme la peste (sauf que la peste est pratiquement éradiquée, et que par conséquent je la fuis moins que les romances TV).
L’intrigue m’a surprise de bout en bout car, même si elle reste très simple, et qu’elle reprend un concept d’amoures classique, elle est cependant subtilement nuancée et amenée humainement. Tous les personnages ont leurs défauts, des failles, mais tous sont assez attachants pour qu’on s’intéresse à leur histoire. C’est typiquement le genre d’intrigue où l’on veut voir tout le monde “gagner”, bien qu’on ait ses préférés à la fin.
Visuellement, Susanne Bier a privilégié le réalisme, avec des caméras épaules parfois un peu floues ou remuantes, ce que je n’apprécie par toujours personnellement, mais que j’ai vite oublié. Les acteurs sont tous irréprochables, et incarnent si bien leur personnage qu’on les oublie totalement. Je n’ai rien à dire sur la musique, parce que je l’ai oubliée… Tant mieux, cela me donne une excuse pour le revoir !
*
Un drame réaliste et touchant (à ne pas regarder les jours de déprime), nuancé, subtil, et que je recommande à toutes les personnes qui aimeraient voir un bon film sur le changement, la perte, le deuil et l’amour.